Hello vous ! Aujourd’hui je vous dévoile mes premiers pas dans mon aventure Zéro déchet et minimalisme démarrée l’année dernière. Etrangement, le plus évident pour moi a été de revoir un rituel quotidien : le démaquillage. Voici donc comment je m’y suis prise pour un démaquillage zéro déchet !
Pourquoi le démaquillage ?
Chaque soir, j’utilisais non moins de 2 carrés démaquillants qui partaient indéniablement à la poubelle après un usage de 5 minutes maximum. Et un jour que ma poubelle de salle de bain débordait cela a tout simplement été la goutte d’eau de trop ! Et si je trouvais une solution pour réduire cette production de déchet quotidienne ? Oui ok mais comment ? J’ai envisagé plusieurs possibilités :
- la plus radicale : arrêter de me maquiller complètement. C’est encore la solution la plus zéro déchet, écologique et la plus économique. Fini le démaquillage, l’achat de démaquillant et de maquillage. Mais mes cernes du lendemain matin m’ont vite fait comprendre que cela ne serait pas possible, difficile encore d’assumer au bureau. Et puis le maquillage est aussi un instant plaisir pour moi…
- une solution intermédiaire : composter mon coton. Problème : nous ne disposons pas de composteur à la maison. On adorerait hein mais vraiment pas la place dans notre minuscule appartement pour le moment. Quant à la ville, elle en propose bien mais cela aurait signifié stocker tout ce petit monde avant d’aller au composteur en fin de semaine. Bref peu pratique…
- la solution intermédiaire bis : utiliser des carrés démaquillants réutilisables. Et vous l’aurez compris c’est ce que j’ai choisi car c’est un nouveau geste qui n’implique quasi aucun effort.
Mes carrés démaquillants lavables
Les cotons démaquillants lavables, j’en avais entendu parlé sur quelques blogs mais n’avais pas sauté le pas. Forcément quand j’ai commencé à m’y intéresser sérieusement, j’ai découvert tout un monde puisqu’il en existe en coton bio, en bambou ou encore en eucalyptus (oui, oui !). Par flemme de faire des tests et par envie de m’y mettre rapidement, j’ai été faire un tour au magasin bio à côté du bureau dès le lendemain de ma petite crise.
C’est ainsi qu’en novembre dernier, j’ai jeté mon dévolu sur la dernière box disponible du magasin et testé mes premiers carrés démaquillants lavables. De la marque Les tendances d’Emma, ces carrés démaquillant en bambou sont fabriqués en France. Au format box, ils contiennent 15 carrés lavables (suffisamment pour tenir 2 semaines pour ma part), une boîte en bois pour les stocker et un filet de lavage pour le passage en machine. Parfait pour débuter sans galère et en plus les carrés bambou sont tous beaux et colorés.
Faire son démaquillant maison
Après le passage aux carrés, j’ai eu envie de prendre soin de ma peau de manière naturelle. Bah oui, avoir des super carrés bio et utiliser un lait démaquillant Nivéa, bof bof !
Pour celles qui hésitent, il existe plusieurs alternatives maison pour se démaquiller : l’eau tiède, l’huile ou la fabrication d’un démaquillant bi-phase. Etant donné que j’applique tous les matins anti-cernes, BB-crème et mascara, je ne me voyais pas me démaquiller simplement à l’eau… Quant à l’huile, j’ai eu peur que cela m’oblige à alterne plusieurs huiles en fonction des réactions/humeurs de ma peau. J’ai donc opté pour le bi-phase.
Sa composition est super simple : 50% d’huile végétale et 50% d’hydrolat. On verse ces deux composants à quantité égale dans un flacon en verre stérilisé et le tour est joué ! Il se conserve 1 mois au réfrigérateur et il suffit de secouer le flacon avant chaque utilisation pour mélanger les phases aqueuse et grasse.
Ensuite, à vous de voir quelle huile et hydrolat choisir en fonction de votre peau. Ayant la peau sensible entre sèche et normale, j’ai opté pour de l’huile d’amande douce combinée à l’eau florale de bleuet. Mais j’ai trouvé d’autres recettes sympathiques que je compte bien tester : huile de jojoba et eau de rose ou encore ajouter de l’huile de ricin pour booster mes cils 😉
Vous pouvez aussi combiner plusieurs hydrolats ou huiles mais attention à faire des tests sur une petite portion de peau avant de vous emballer.
Pour plus de recettes maison, je vous conseille vraiment le blog des trappeuses qui est tip top ! Je l’ai découvert il y a peu et il regorge de très bons conseils. Autant vous dire qu’il va vite me servir de bible 😉
Ce que cela a changé au quotidien ?
Beaucoup et très peu à la fois ! Premièrement, il y a moins de déchets dans ma poubelle de salle de bain. Deuxièmement, ma peau est soignée sans un milliard de composants inutiles. Troisièmement, je fais des économies puisque je n’ai plus racheter des cotons. Par contre, j’avoue que je dois tous les 13 jours penser à ajouter mes carrés à la machine. Et une fois par mois, refaire un batch de démaquillant, mais franchement le réflexe se prend vite !
Alors bien sûr, il y a toujours les emballages des huiles et hydrolat mais disons que c’est déjà un premier pas non ? J’aimerais être 100% zéro déchet mais ce n’est pas pour tout de suite. D’ailleurs honnêtement, je ne sais pas si cela est réellement possible compte-tenu de nos modes de vie. Mais tenter de les réduire reste un bel objectif ! Finalement le plus évident pour moi a été de commencer par la salle de bain pour un résultat rapide, concret et qui donne envie d’aller plus loin dans la démarche. Et je ne compte pas m’arrêter là après ces premiers succès !
Et vous, adepte du démaquillage maison et zéro déchet ?
Quelles sont vos recettes ?
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