Hello ! Avant tout j’espère que vous et vos proches vous portez bien en cette période inédite. Voici déjà 5 semaines que nous sommes « enfermés ». Même si je vais bien, je dois dire que je passée par plusieurs phases durant ce confinement : stressée, énergique, positive puis frustrée, déprimée… Et maintenant, je suis à la fois déçue que cette pause s’arrête et pressée de profiter à nouveau de l’extérieur.
Alors qu’on annonce une « fin » de confinement pour bientôt, je réalise que cette situation m’a aidée à (re)prendre conscience de ce qui m’est essentiel. Et comme un pense-bête, j’avais envie de poser quelques-unes de ces leçons ici.
Je ne veux plus courir après le temps ni faire 15 choses à la fois
J’ai redécouvert ce que prendre le temps veut dire. Pendant ces 4 semaines, j’ai utilisé chaque instant d’oisiveté pour profiter de l’instant bon comme mauvais. J’ai pris goût à la pleine conscience et j’ai arrêté de vouloir faire ou de faire 1 000 choses en même temps. Certes, la liste de mes envies n’a clairement pas diminuée. Cependant, j’ai appris à choisir chaque activité (et donc renoncer un peu). Et tant pis si je n’avance pas sur le reste, ce n’est pas grave après tout.
Avec le confinement j’ai redécouvert ce que le weekend signifiait. J’ai goûté à nouveau aux joies de faire les choses au gré de mes envies sans forcer. À mon rythme et sans stress. Sans penser que j’ai aussi telle ou telle chose à faire aujourd’hui, telle ou telle obligation vis-a-vis d’untel/unetelle à honorer.
J’ai perdu avec grand plaisir la notion du temps et ce réflexe pesant de regarder la montre ou le téléphone en permanence. Et clairement je n’ai pas envie de revenir en arrière. Cela ne va pas être simple pour une pro comme moi du remplissage d’agenda les weekends ! Mais ça tombe bien maintenant je sais choisir !
J’ai besoin d’un équilibre et d’un vrai planning sportif
Une des choses positives de ce confinement c’est qu’il m’a épargné 1h30 à 2 heures de trajet quotidien. Bizarrement au début, j’étais presque perdue face à tout ce temps gagné. Mais de fil en aiguille, une petite routine rien qu’à moi s’est organisée. Yoga le matin, bronzette au balcon entre 2 réunions téléphoniques, sport en fin de journée, un appel aux copains puis un film tranquilou avec chéri tous les soirs.
Rien de fou mais grâce à cette routine j’ai trouvé un équilibre qui m’apaise le corps et l’esprit. Une routine bien huilée en rien perturbée par les galères de transports et les réunions imprévues. Fini le chaos des sessions de sports casées quand on peut dans l’agenda et qui du coup, ne me profitent pas autant qu’elles le devraient. J’ai enfin réussi à suivre un programme sportif et ne pas abandonner après 3 séances ! Cerise sur le gâteau : j’ai pu mixer cardio, renforcement musculaire et étirements et je me sens mieux !
Alors même si l’imprévu a parfois du bon (coucou les apéros en terrasse qui s’éternisent !), cela m’a fait un bien fou d’arriver à assurer le travail et de prendre soin de moi en parallèle. Pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai réussi à concilier, travail, sport de qualité et loisirs.
Le sport m’est essentiel, pas la performance
Si j’ai pu remettre en place une routine sportive, j’ai aussi pris conscience que je me fiche de la performance sportive. En trainant sur Instagram/Pinterest/Strava, je me suis rendue compte que j’étais encore plus soulée par tous ces posts du type : « comment continuer à progresser même confiné », « challenge abdos/squat/planche… », « challenge xx KM ». J’ai même fait un tri dans mes comptes et abonnements.
Parce que ce dont j’ai eu besoin pendant ce confinement c’était de trouver la paix avec mon corps quand j’avais mal au dos car mal assise pendant la journée. J’avais besoin de me défouler pour ne pas devenir folle enfermée et de libérer mon stress et mes angoisses. C’était de prendre du plaisir lors de mes rares petits runs extérieurs. Et puis finalement de rester continuellement en action pour rester en bonne santé, protéger mon corps et être capable de profiter de la vie au sortir de cette crise.
À aucun moment je n’ai été affectée par le report des courses officielles. À aucun moment je ne me suis dit « mince moi qui avait prévu d’améliorer mon temps sur 10K ou semi-marathon ». Ce n’est pas ce qui me manque le plus en ce confinement. Ce qui manque le plus c’est bel et bien de bouger, d’être en action, de me sentir vivante, en bonne santé, capable de découvrir de nouveaux horizons.
Et vous, quelles conclusions tirez-vous de ce premier mois enfermé.e ?
Hâte d’en sortir ou plutôt déçu.e que cela s’arrête ?
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