Des mois que j’y pense et que je me prépare et vide progressivement les placards… C’est sûr en 2017, mes assiettes passent en mode paléo !
Paléo, késako ?
Le paléo est un mode de vie qui consiste à vivre comme nos ancêtres de l’époque du Paléolithique. A cette époque, les hommes étaient des chasseurs-cueilleurs, plus ou moins nomades. Je vous arrête de suite : non je ne vais pas me mettre à chasser ou pêcher tout ce que je mange ni à vivre dans une caverne 😉
Vivre paléo aujourd’hui implique principalement manger (plus ou moins) comme au paléo et surtout faire de l’exercice régulièrement et de bien dormir. Dans cet article vous l’aurez compris, je vais donc me concentrer sur la partie alimentation.
Rassurez-vous, ce que l’on appelle assez souvent le « régime paléo » n’a de régime que le nom : hors de question de me priver de nourriture !
Ils mangeaient quoi au Paléolithique ?
Etant chasseurs-cueilleurs, les hommes du paléolithique se nourrissaient principalement de ce que la nature leur offrait : des fruits, des légumes, des noix, des racines et plantes mais aussi de la viande et du poisson.
Et bonne nouvelle, au paléo, les hommes avaient déjà découvert le feu : pas de viande crue au programme ! (ouf ! parce que déjà que le carpaccio et moi on est pas copains…)
D’ailleurs, il n’existe pas UN régime paléo mais DES régimes paléo : en fonction de la partie du globe où ils se trouvaient, l’alimentation de base de nos ancêtres n’était pas la même. Aujourd’hui c’est pareil, chacun adapte le régime comme il le souhaite. Il existe cependant une règle principale à garder en tête :
Paléo = pas de produit transformés et/ou industrialisés
Une fois que l’on a intégré cette règle il faut aussi prendre en compte la liste des aliments qui n’existaient pas au Paléolithique, ou qui n’existent plus sous leur forme ancestrale que nous devrons donc éliminer :
- les céréales avec ou sans gluten : blé, orge, seigle, épautre, avoine, quinoa, maïs, millet…
- les légumineuses : lentilles et haricots, soja, arachides
- les produits laitiers non fermentés (notamment ceux au lait de vache non entier) : lait, beurre, margarine, fromage à pate molle, frais ou à tartiner et yaourt
- le sucre raffiné : sucre blanc, sucre roux …
- les alcools contenant du gluten ou du sucre
Par ailleurs certains aliments sont tolérés mais à limiter :
- trois pseudo-céréales : le quinoa, le sarrasin et le riz qui ne contiennent pas de gluten
- le beurre clarifié (c’est-à-dire fondu et débarrassé de ses impuretés)
- la pomme de terre
- le chocolat (70% de cacao minimum)
- le thé et le café
- certains alcools : vin, cidre, vodka tequila (à consommer avec modération toujours !)
Comment je l’adapte pour moi ?
Depuis novembre, j’ai commencé à vider mes placards et mon frigo des produits « interdits ». Il reste encore notamment des pâtes, des confitures et quelques plats préparés mais je n’en rachète plus. Avec le chéri nous avons simplement décidé de ne les consommer qu’occasionnellement pendant la phase de transition. Je pense que d’ici fin février, il n’y aura plus rien.
Evidemment la règle numéro 1 impose de cuisiner nous-même en utilisant des produits frais et naturel. Avec tous les fruits et légumes à notre disposition, pas trop de frustration et surtout un monde culinaire s’ouvre grand à nous !
Ensuite voici les exceptions que je me suis fixée pour m’aider à tenir sur le long terme :
- je mange paléo à la maison autant que faire se peut, mais si je suis invitée à diner je m’autorise de faire des écarts. Ce régime ne me coupera pas de ma vie sociale 😉
- les produits industriels sont autorisés s’ils ne comportent que des éléments dont je peut lire la composition et s’ils n’ont aucun additifs.
- je les choisis des fruits et de légumes bio de préférence. Dans l’idéal, j’aimerais manger local et de saison mais disons que ce sera la deuxième étape 😉
- à la pause déjeuner, finies les pâtisseries. J’opte pour des fruits frais ou des compotes maison en dessert. J’évite également les sauces toutes prêtes et bien sûr le gluten (donc pas de pâtes ni de semoule de blé entre autres)
- côté produits laitiers, je m’autorise les fromages à pâte dure uniquement. Fini les yaourts (de toutes manière ma kiné m’avait déjà précisé qu’il valait mieux les limiter à cause de ma tendinite)
- pour ne pas perdre en énergie malgré le sport, je consomme des glucides à chaque repas. Tant qu’il me reste des pâtes chez moi, je les consommerai la veille de sorties longues (cela me permettra de les écouler progressivement).
- le plus dur pour moi étant de supprimer les tartines du petit-déjeuner je me laisse jusqu’à fin janvier pour trouver des recettes paléo qui me conviennent le matin. Cela me permet de faire la transition en douceur
- je limite l’alcool principalement au vin mais m’autorise quelques bières ou cocktails deux fois par mois (malheureusement je fais partie de ceux qui aiment savourer une bonne mousse de temps en temps 😉 )
- quant aux fast food, le changement d’alimentation va progressivement faire disparaître l’envie d’y aller. Mais pour le moment je m’autorise un à deux craquages par mois
Vous l’aurez compris, je suis assez conciliante avec moi-même. Le changement d’alimentation doit se faire progressivement et surtout ne pas être trop contraignant. Si j’ai très envie de quelque chose, je m’autoriserai un écart. Autrement impossible de tenir sur le long terme !
Ce que j’espère gagner avec ce changement d’alimentation
Plusieurs articles vantent les mérites du régime notamment pour la perte de poids. Ce régime est également censé préserver que certains cancers et maladies.
Personnellement, j’ai choisi d’adopter ce régime car en pratiquant de plus en plus de sport, j’ai pris conscience que mon corps à besoin du bon carburant pour fonctionner. A force de voir des documentaires sur la fabrication des aliments modernes, j’avoue que j’ai voulu assainir mon alimentation.
La perte de poids sera inévitable dans un premier temps (déjà -1kg en 1 semaine…) mais ce n’est pas mon objectif premier. Au contraire je n’ai pas envie de devenir trop maigre et de perdre le peu de poitrine qu’il me reste (haha..)
En supprimant le gluten, j’espère également améliorer ma digestion et gagner en énergie au quotidien.
Enfin, je vais pouvoir également vérifier l’effet de la suppression des glutens et produits laitiers sur mes allergies et mon eczéma chronique qui me suivent depuis que je suis toute petite.
Pour m’assurer que je ne créerai pas de carence, j’ai déjà prévu de demander une analyse sanguine à mon médecin. En parallèle j’ai également pris des photos et mes mensuration au jour 0 qui me serviront à suivre ma progression (vu que je vais également reprendre le renforcement musculaire pour ma préparation semi-marathon). Rendez-vous donc dans quelques mois pour un petit bilan 😉
Et vous, avez-vous modifié votre alimentation avec le sport ?
Etes-vous déjà passé du côté paléo ?
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